Explorations IA
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June 4, 2025

Transformer un croquis en visuel de marque grâce à l’IA.

Par
Julia Mokounambi
June 4, 2025
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5 min.

La photographie de produit est souvent perçue comme un exercice complexe, coûteux et réservé aux studios professionnels. Ces différents freins font que ce n’est pas toujours simple de produire des visuels haut de gamme.

Aujourd’hui, avec l’intelligence artificielle, j’ai découvert une nouvelle façon de créer. Pas en lançant des mots-clés au hasard, mais en construisant une méthode, un vrai système visuel.

Un croquis comme point de départ

J’ai d’abord dessiné une idée sur Procreate. Un sac posé sur une roche, quelques brins de lavande qui s’échappent du sac en passant par dessus son anse. Rien de plus qu’un croquis d’intention, un guide pour poser l’ambiance et la composition.

De l’esquisse au rendu final

Ce qui fait la différence, ce n’est pas l’outil, mais la manière de l’utiliser. J’ai décrit ma scène comme le ferait un photographe ou un réalisateur :

  • Éclairage : une lumière chaude dégradée du orange au violet, avec des ombres naturelles.
  • Matière : cuir texturé façon croco.
  • Mise en scène : sac posé sur une roche brute, lavande en bouquet émergeant de l’ouverture.
  • Intention : une ambiance éditoriale, émotionnelle et raffinée.

Ce niveau de détail évite l’effet "image générique d’IA" et permet de générer des visuels cohérents, esthétiques et réalistes.

Bien sûr, il y a eu une phase d’expérimentation. Comme un photographe qui ajuste son éclairage, j’ai affiné, testé, corrigé, jusqu’à obtenir un rendu qui correspondait à mon intention initiale.

L’IA comme prolongement créatif

Ce que j’aime dans cette approche, c’est que l’IA devient un outil au service de la direction artistique. Tout repose sur la manière dont on décrit la scène : l’angle de vue, l’ambiance lumineuse, les textures, l’émotion recherchée.

En d’autres termes : je pense mon image comme si j’étais en studio, sauf que je contrôle tout à travers mes mots.

Construire un système visuel

Au-delà de cette image, mon objectif est de bâtir un système reproductible. En structurant mes prompts et en gardant une logique créative claire, je peux générer des séries de visuels cohérents qui respectent une identité de marque.

C’est un véritable pipeline de production visuelle.

Conclusion

Ce que j’ai compris, c’est que l’IA ne remplace pas la photographie traditionnelle : elle ouvre un nouveau terrain de jeu. Elle me permet de prototyper, d’explorer et de concrétiser des idées avec une vraie liberté.

En partant d’un simple croquis, je peux aujourd’hui créer des visuels qui auraient demandé des moyens conséquents il y a quelques années.